Le premier Dicker Max disparait en 1941 suite à l'explosion d'une gargousse de 105mm. Les raisons de cette détonation demeurent floues et les rapports de l'époque évoquent une surchauffe dans l'habitacle combiné à une température extérieure élevée. Conséquence directe de cet incendie, le blindé est totalement détruit.
Le second Dicker Max combat jusqu'à la fin 1941, puis il est renvoyé au sein des usines Krupp en vue de réparations lourdes. Après quelques modifications au niveau de la suspension, il repart sur le front de l'Est. Son équipage retrouve son unité d'origine au 1er juin 1942. Subséquemment, il participe à l'offensive d'été de la Wehrmacht en direction de Stalingrad. Sa trace se perd en novembre 1942, lorsqu'il n'est plus porté sur les registres de son unité, signifiant par là même sa disparition au combat.
Les deux Dicker Max n'ont cependant aucune incidence sur le déroulement de la campagne de l'Est. Il est pourtant permis de se demander, si disponible en quantité suffisante dès juin 1941, le Dicker Max n'aurait pas évité les déconvenues face aux T-34/76. Est-ce là une occasion manquée pour l'armée allemande de posséder un matériel performant dès le début de l'invasion de l'URSS ?