Bilan


Bien que supérieur sur de nombreux points, le T-50 n’affiche pas la même souplesse et la capacité d’évolution que la plate-forme du T-34. Trop complexe à produire, doté d’une mécanique fragile et gourmande en matières premières rares, sa production prend fin en janvier 1942 après 69 machines construites dont seulement 48 seront armées.

Les T-50 combattent les troupes finnoises au sein de 2 brigades indépendantes, sans que l’un des 2 camps ne signale un comportement au combat exceptionnel. Ils se battent également en début d’année 1942 dans le secteur de Leningrad sans grand succès. Leur petit nombre opérationnel ne fera pas pencher la balance et ils seront rapidement mis hors combat. Peu ont survécu à la guerre et certains sont encore visible dans les musées des pays de l'ex-URSS.

Ce T-50 a été détruit dans le secteur de Leningrad. Au vue de sa résistance, les obus de petit calibre (surement du 50mm) ont été tirés à courte distance
Ce T-50 a été détruit dans le secteur de Leningrad. Au vue de sa résistance, les obus de petit calibre (surement du 50mm) ont été tirés à courte distance

L'armée allemande en captura un faible nombre mais aucun rapport ne fait état de leurs capacités au feu. Sous les couleurs allemandes, 1 seul survécu au conflit.

Un dernier prototype fut construit en précurseur des lignes du futur char lourd IS, baptisé T-50-2 mais ne donna aucune suite, la priorité étant dorénavant donnée aux T-34. Un seul fut achevé et ne pris pas part au combat.

Seule photographie du prototype T-50-2, plus démonstrateur que réellement char de combat
Seule photographie du prototype T-50-2, plus démonstrateur que réellement char de combat

En conclusion, si l’Armée Rouge avait adopté le T-50 en lieu et place du T-34, le cours de la guerre aurait été, sans nul doute, bien différent.


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