Bilan


Né d'une improvisation hâtive et de l'initiative de quelques ingénieurs, le Firefly est au point en 6 mois. Il s'avère pourtant être l'une des grandes réussites de l'arsenal britannique. Mariant un châssis fiable et robuste avec l'un des canons antichars les plus puissants de son époque, il devient à partir de la campagne de Normandie, autant si ce n'est davantage que les Tank Destroyers américains, un véritable tueur de panzers. Seule la faiblesse de son blindage l'empêche de rivaliser avec les Panther et Tiger, notamment dans les phases offensives.

Profitant de sa capacité antichar à longue portée, ce Firefly appui le mouvement des autres Sherman
Profitant de sa capacité antichar à longue portée, ce Firefly appui le mouvement des autres Sherman

La production du Firefly ne pourra jamais satisfaire la demande des troupes mais le nombre engagé au feu sera néanmoins suffisant pour contrer la menace des chars allemands de plus en plus rares à partir de l'automne 1944. Une raréfaction à laquelle il aura d'ailleurs largement contribué. Malgré son incontestable succès, le Firefly est entaché de deux défauts qui l’empêcheront de poursuivre sa carrière opérationnelle : il s'agit d'une transition vers les chars plus modernes comme le Comet et le Centurion, et il utilise un châssis qui n'est produit qu'aux États-Unis, ce qui nuit à l'indépendance de la défense britannique d'après guerre.

L'association du 17 Pounder et du Sherman offre l'un des chars alliés les plus réussi de la guerre
L'association du 17 Pounder et du Sherman offre l'un des chars alliés les plus réussi de la guerre

Après avoir connu son heure de gloire en 1944-45, le Firefly est vendu à plusieurs pays à travers le monde, notamment aux nations de l'ex-empire britannique. A noter que l'Inde et le Pakistan l'utiliseront lors de la guerre les confrontant en 1965. Sa dernière utilisation date de 1976, par les milices chrétiennes au Liban après 32 ans de bons et loyaux services.


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