Remplacé par le Tigre


Si la surprise constituée par le T-34/76 n'est évidement pas contrebalancée par la présence de deux Dicker Max, ils sont en revanche les seuls à pouvoir abattre sans coup frémir le char moyen de l'Armée Rouge. Leur puissance de feu fait que, début 1942, ils répondent à la problématique que pose le "34" et une mise en production est même envisagée.

Pourtant, la mise au point définitive du futur char lourd Tige, rend sa présence obsolète sur le champs de bataille. Il est vrai que sa mobilité et sa superstructure fixe sont souvent décriées. Par ailleurs, sa faible réserve de munitions ne lui assure pas une longue occupation du terrain.

Le canon de 88mm du Tigre va prendre le relai dans les plaines de l'Est et semer la terreur chez les équipages soviétiques
Le canon de 88mm du Tigre va prendre le relai dans les plaines de l'Est et semer la terreur chez les équipages soviétiques

Malgré son allure moderne, induite par ses blindages inclinés, le Dicker Max n'est pas réellement adapté à la situation tactique sur l'Ostfront, du fait de sa vélocité insuffisante et sa faible cuirasse vulnérable aux perforants ennemis. Pour autant, il n'est en rien inférieur aux Panzerjäger, a l'instar des Marder, développés en catastrophe par l'armée allemande. Il en est même plus efficient grâce à son canon, bien que sa cadence de tir laisse à désirer.

Ce Dicker Max revendique 32 chars soviétiques. A l'instar des pilotes d'avions, l'équipage a peint ses victoires sur le tube
Ce Dicker Max revendique 32 chars soviétiques. A l'instar des pilotes d'avions, l'équipage a peint ses victoires sur le tube

La raison de son abandon en tant que chasseur de chars tient sans doute dans la volonté de rationaliser autant que faire se peut les matériels employés dans la Heer. Sans compter que sa mécanique spécifique compliquerait encore le ravitaillement. A l'image du Sturer Emil, le Dicker Max reste un formidable démonstrateur chargé de tester de nouveaux équipements.


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