Face aux progrès fulgurants des munitions antichars et la standardisation des obus à charge creuse, double charges creuses et obus flèches, le choix des ingénieurs se portent sur un char suffisamment blindés pour encaisser des tirs d'armes légères et moyennes mais pas surblindé contre les coups antichars. La philosophie d'emploi est donc d'éviter les coups plutôt que de tenter de les encaisser. Ce choix est très judicieux aux vues des pouvoirs de perforation des flèches en tungstène. Pour contrer ce genre de munitions, il faudrait une épaisseur de blindage complètement déraisonnable et donc sacrifier complétement la mobilité au profit d'une protection relative.
Pour ce faire, le Léopard bénéficie d'un moteur diesel monté à l'arrière derrière une cloison isolante protégeant du bruit et de chaleur l'équipage, qui est la base de son excellente agilité. L'ensemble développe une puissance de 830cv à 2200 tr/min pour un très bon couple au barbotin de 2805 Nm. Ce bloc est couplé à une boite de vitesse 4 rapports avants et 2 arrières.
La signature thermique est réduite grâce au mélange des gaz d'échappements avec l'air frais ambiant. Les deux réservoirs ont une contenance totale de 1010 litres, assurant une autonomie de 600km. Le char atteint un rapport poids/puissance très bon de 20cv par tonne, autorisant une vitesse maximale de 65km/h.
Les larges chenilles de 55cm et le brin en contact avec le sol de 4.23m octroi au Léopard une pression au sol assez mesurée de 0.86kg/cm² lui permettant de franchir sans difficultés des passages très meubles. Cette faculté est encore augmentée sur la neige par l'ajout de maillons de chenilles spéciales.