Logiquement, le Stug IV est versé au sein des Sturmgeschütz-Abteilungen, et afin de compléter leurs effectifs, il est déployé aussi dans des Pazerjäger-Kampanien des Infanterie au sein des Volksgrenadier. Les divisions mécanisées, à l’instar de la 2. Panzer-Division et les unités de la Waffen-SS, comme la 1. SS Panzer-Division, s’en trouvent également dotées.
Au final, il peut paraît surprenant que son assemblage ait été maintenu après l’entré en service du Jagdpanzer IV et la reprise de la fabrication du StuG III. Cette décision est avant tout pragmatique, et s’explique par un besoin accru de blindés. Plus facile à usiner qu’un Panzer IV, le StuG IV est aussi plus simple à manœuvrer, pour des équipages moins entraînés du fait de sa casemate fixe qui limite obligatoirement ses possibilités. En résumé, inutile de fournir un char pointu à des personnels qui ne pourront pas en tirer toute la quintessence.
De surcroît, le Panzer IV est, en 1944, bien incapable de lutter à armes égales avec la nouvelle génération de blindés soviétiques et sa présence n’est plus indispensable sur le champs de bataille. Dans ces conditions, le polyvalent StuG IV a toujours sa place dans l’arsenal allemand, d’autant que la production du Jagdpanzer IV, toutes versions confondues, ne parvient pas à satisfaire toutes les demandes, justifiant par là même son existence.