Lors de ses engagements au Moyen-Orient et en Afghanistan, le BMP-1 s'est révélé assez vulnérable du fait d'un blindage insuffisant et de l'emplacement de ses réservoirs de carburant. L'architecture compact du BMP-2 ne permet pas de faire évoluer la protection de manière significative. Lors des combats en Irak, ces VCI se sont révélés peu protégés face aux balles perforantes de 12,7 mm sur les cotés et facilement percés sous tous les angles par le canon de 25 mm du M2 Bradley américain.
La seule avancée réelle est réalisée dans le domaine de la protection face aux mines. Le chef de char est désormais plus en sûreté dans la tourelle, et le poste de pilotage est remanié, avec un plancher plus épais et un siège absorbant une partie de l'onde de choc. Les engins engagés en Afghanistan sont aussi dotés d'un kit de surblindage.