Passe partout soviétique


La complexité du prototype débauche sur une mise au point longue et laborieuse. En effet, la transmission entraînant les 4 chenilles se révèle difficile à synchroniser. Sujet à des pertes de puissance subites, le bloc propulseur est loin de fonctionner convenablement. Le premier spécimen voit le jour fin 1959.

Les essais préliminaires sont particulièrement encourageants. Grâce à sa pression au sol réduite, l’Objekt 279 évolue de façon tout à fait satisfaisante sur sol meuble, et il est même véritablement à l’aise dans les marécages. Aidé par son train de roulement spécifique, le blindé soviétique s’affranchir sans peine de la vase composant le fond des marais.

Tous les terrains lui sont accessibles sans la moindre difficulté
Tous les terrains lui sont accessibles sans la moindre difficulté

Désormais, la neige épaisse n’est plus un obstacle. Les 4 chenilles assurent une adhérence maximale et une force motrice sans équivalent. D’autant que sa caisse, en forme de coque de bateau, avantage insoupçonné de sa conception «atomique», lui permet de littéralement glisser sur la neige, contrairement aux chars classiques qui ont tendance à se planter au fur et à mesure qu’ils s’enfoncent dans la poudreuse.

La pression au sol record pour un char de cette masse, lui garanti un franchissement inégalé
La pression au sol record pour un char de cette masse, lui garanti un franchissement inégalé

Dans un même temps, l’Objekt 279 démontre de stupéfiantes capacités à franchir les pentes de 35° en un temps record. Au surplus, il est capable de se frayer un chemin dans les massifs forestiers en déracinant, voire en coupant, les troncs d’arbres. Les obstacles antichars comme les hérissons ne parviennent pas non plus à l’arrêter. Le bilan est au final plus que positif.


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