Radar


Le contrôle de tir du Shilka est assuré par le radar RPK-2 mis au point dans les bureaux d'études soviétiques. Le radar est installé sur des supports repliables, fixés sur la partie supérieure arrière de la tourelle. Il peut détecter un avion ou un hélicoptère volant à une distance allant jusqu'à 20 km, tout en s'avérant difficile à repérer par les systèmes de contre-mesures ennemis. En effet, les missiles antiradiations ont du mal à accrocher son signal.

L'ordinateur de conduite de tir fournit les coordonnées au canonnier. Toutefois, le RPK-2 manque de précision lorsque son objectif évolue sous les 60 m d'altitude et les informations obtenues sont souvent erronées. Par ailleurs, il ne fonctionne de manière optimale que par temps clair : neige et pluie brouillent ses ondes, au point de réduire drastiquement la portée de détection.

Le Shilka est à la pointe de la technologie pour l'époque, avec un système de conduite de tir très performant
Le Shilka est à la pointe de la technologie pour l'époque, avec un système de conduite de tir très performant

Le radar doit aussi être régulièrement réinitialisé en raison des paramètres instables des tubes cathodiques du système de sélection. De plus, l'absence d'un télémètre laser automatique nécessite un commandant et un tireur entraînés pour maximiser les chances de tir au but. Pour finir, lorsque le radar fonctionne, l'équipement électronique génère une forte chaleur, qui finit par indisposer les trois hommes en tourelle. Il est vrai que cette dernière possède une ventilation trop peu puissance.


Partagez un peu d'Histoire