Si, sur le papier, l’idée d’appuyer les troupes aéroportées avec des blindés est intéressante et apporte un vrai plus en puissance de feu, il n’en reste pas moins vrai que son application sur le terrain se heurte à des problèmes insolubles ou presque.
Faute de pouvoir compter sur des avions capables de transporter de telles charges, les ingénieurs de l’époque ont été obligés de concevoir un véhicule si léger qu’il ne pouvait pas affronter les chars voire les blindés à roues ennemis.
Malgré un concept séduisant, le M22 Locust est un échec sans appel.
Après-guerre, les ingénieurs et militaires continueront de travailler sur des véhicules transportables, à l’image de l’ASU-57 soviétique. Cependant, comme leurs alliés d’hier, les bureaux d’études se heurtent aux mêmes contraintes du poids et de la puissance grandissante des armes antichars.
De nos jours le concept est complètement abandonné et si les blindés capables d’emprunter les voies aériennes sont toujours d’actualité dans les arsenaux modernes, il s’agit plus de rapidement les projeter sur un théâtre d’opération extérieur que de réellement appuyer les parachutistes largués en territoire hostile.